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Découvrez l'interview d'Émilie, la Dailie Woman du mois de janvier !

Tous les mois, la team Dailie a décidé de mettre en avant une femme pour l’interroger sur son rapport à la mode, aux vêtements, à son style dans une petite interview retranscrite à l’écrit.

Ces interviews prendront la forme d’articles sur le Dailie Blog disponible sur notre eshop et par email dans la Dailie News.
Laissez-vous embarquer par ces femmes qui nous partagent un petit bout d’elles-mêmes, le temps d’un questions-réponses.

« Vous êtes toutes inspirantes ! Si vous aussi, vous voulez partager votre point de vue sur la mode, votre style ou encore le made in France, n’hésitez-pas à nous taguer sur vos photos Instagram en Dailie. Tous les mois, nous choisirons l’une d’entre vous pour incarner la Dailie Woman du mois. »

 

Bonjour Émilie, peux-tu te présenter pour commencer ?

Je m’appelle Émilie, j’ai 40 ans et j’habite à Nantes.
Je suis infirmière. Je suis également maman d’un petit garçon de 6 ans et enceinte de mon deuxième enfant.

 

Quel rôle joue la mode dans ton quotidien ? Dans ton métier ?

J’ai eu un réel déclic après ma première grossesse. Ayant pris du poids, j’ai fait une dépression post-partum et avec le suivi d’une thérapeute j’ai réussi à prendre le contrepied de cela. Je me suis dit qu’au lieu d’attendre de retrouver mon ancien poids et mon ancienne taille, j’allais acheter des vêtements à ma taille et essayer de me mettre en valeur pour me sentir mieux. J’ai retrouvé mon identité au travers des vêtements.

En tant qu’infirmière, je porte un pyjama tous les jours donc je suis obligée de me changer pour travailler. Le midi pour aller déjeuner, je me change et un petit rituel s’est créé avec mes collègues. Elles m’attendent à la sortie du vestiaire pour savoir quelle est ma tenue du jour et au quotidien c’est devenu une motivation pour moi.

Avec le confinement, j’ai commencé à poster mes tenues sur Instagram, ce qui m’a permis de dépasser les frontières du quotidien car je ne voyais plus mes collègues. Ça m’a aidé à passer cette période difficile car je pouvais montrer mes tenues sur les réseaux et ma motivation pour m’habiller ne s’est pas perdue malgré le confinement.

Avec ma deuxième grossesse, je pensais perdre ma motivation, mais finalement non grâce aux retours positifs que j’ai pu avoir sur Instagram, sur le fait de rester coquette enceinte, de continuer de me mettre en valeur, même si à la fin le legging est mon meilleur ami !

 @dolce_emilieEn trois mots, comment définirais-tu ton style ?

Je pense que ce serait rock, coloré et original. J’aime bien avoir une touche dans ma tenue où les gens vont toujours dire “moi je n’aime pas, mais sur toi ça va” ou “je n’aurais pas osé mais ça te va bien !”.

 

Quel rapport as-tu avec la mode ?

Mes proches m’ont motivée à prendre plus de place sur les réseaux sociaux car la mode m’a aidée à accepter mon corps.

J’ai eu pendant longtemps des problèmes de poids, mais surtout des problèmes d’image, car avec le recul c’est plus une dysmorphophobie qu’un problème de poids. J’ai commencé des régimes au collège et j’en ai fait parce qu’à mon époque dans les années 80-90, la mode c’était le 34-36 et même en faisant un 38-40 je n’étais pas satisfaite.

J’ai voulu avoir un autre physique que le mien et après ma grossesse, j’ai pris conscience que j’avais un autre corps, que je ne retrouverais pas mon corps d’avant et surtout que je ne voulais plus le faire souffrir. Ça a été une délivrance totale parce qu’en se mettant en valeur avec de très jolies pièces, matières et coupes on peut rayonner. Le regard des gens change car le propre regard qu’on se porte change et le regard bienveillant que j’ai aujourd’hui, je souhaite le transmettre à ma petite échelle.

 

Une pièce fétiche ?

Je dirais les vestes, pour moi c’est ce qui termine une tenue, c’est ce qui fait la touche originale. Plus particulièrement un perfecto en cuir, qui va donner cette originalité, une touche décalée et un peu moderne.

Après, en termes d’imprimés je pense qu'Émilie a touché mon point sensible avec le léopard. Je ne peux pas résister à cet imprimé !

 

Qui ou qu’est-ce qui vous inspire le plus ?

Beaucoup de mes inspirations viennent d’Instagram et de Pinterest. Je suis beaucoup de femmes curvy, de comptes avec des looks colorés, un peu originaux et décalés, qui prônent le body positivisme et la mode inclusive.

Dans les comptes que je suis il y a des françaises, mais aussi de nombreux comptes anglophones car on se rend compte qu’au delà-des frontières, les femmes sont beaucoup plus à l’aise avec leurs corps depuis longtemps et que la mode est plus inclusive dans certains pays. J'espère que la France va suivre cette voie.

Parmi les comptes que suis il y a par exemple : Mélanie (@maileuhnaye), Tania (@taniamakeuplus), Chloé (@thegingerchloe) et Juliette (@juliettekitsch).

 

Comment connaissais-tu Dailie ?

J’ai connu Dailie via le compte d’Émilie Brunette. Émilie qui est une inspiration et une femme formidable, que j’ai suivie sur les réseaux à travers sa maladie et ses looks que je trouve incroyables. Alors quand j’ai vu qu’elle créait sa marque made in France, j'ai été bluffée par les projets qu’elle pouvait initier et très contente de pouvoir participer à celui-ci.

 

Que penses-tu du made in France ?

C’est tout nouveau pour moi, de faire attention à l’origine, à la fabrication, aux types de tissus … Je suis encore loin d’être exemplaire sur le sujet, mais avec l’âge, j’avoue que je vais préférer des jolies pièces bien conçues, avec des matières qui vont durer dans le temps, plus chères mais qui sont de qualité et qui mettent en avant l’artisanat français.

Il y a des sites et des marques auxquels je n’adhère plus et sur lesquels je n’achète plus du tout. On essaye tous d’être un peu plus conscients sur notre façon de consommer et la mode y contribue. C’est super que des marques arrivent et prônent le made in France, qui prennent des risques financiers, sur la notoriété et le fait de durer dans le temps.


Qu’est-ce qui est important pour toi dans une marque ? Qu’est-ce qui t'attire ?

Ce qui m'attire en premier ça va être l'inclusivité des tailles. On me demande souvent pourquoi j’achète chez telle ou telle marque, mais avec mon 46 (prochainement 48) il y a certaines marques que j’adore, chez qui je ne peux pas acheter car elles s'arrêtent au 40-42 (plus de patron à la taille). On connaît aussi la difficulté dans les ateliers de faire des patrons de plusieurs tailles, ça peut engendrer des coûts. Alors des marques qui ont un large choix de tailles, c’est formidable.

Et évidemment, j’aime aussi beaucoup l’histoire que peut avoir la marque, avec une créatrice qui va nous raconter l’histoire de son produit, de ses collections, …
Donc une marque inclusive, made in France, avec une histoire, de très beaux tissus, de belles finitions et des coupes qui mettent en valeur, pour moi c’est un grand oui !

 

Qu’est-ce qui t'as attiré chez Dailie ?

Avant je pouvais avoir un look confort sans style, mais maintenant j’essaie de plus en plus d’allier les deux ! Surtout en termes de chaussures, j’ai banni les talons, je privilégie le confortable avec un côté plus rock, des matières vernies et de la paillette comme des boots par exemple.

J’ai refait ma garde-robe pour cette raison là, j’avais beaucoup de pièces que j’avais prises dans des tailles en dessous pour différentes raisons et je me disais tant pis même si je n’étais pas à mon aise dedans.  Aujourd’hui c’est fini, je veux le confort, me sentir bien dans mes vêtements toute la journée.

  

Un dernier mot ?

Déjà, je suis touchée d’avoir été choisie pour être la Dailiewoman du mois de janvier. Ensuite, je souhaite beaucoup de bonheur à Émilie, de succès dans sa marque et j’attends avec grande impatience les prochaines collections de Dailie !

Merci à Émilie pour cette interview et retrouvez-la sur Instagram @dolce_emilie pour ses looks à la fois rock et décontractés !

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